7 – Une routine adaptée pour un voyage à vélo au Kyrgyzstan!

Une routine adaptée pour un voyage à vélo au Kyrgyzstan!

Il y a déjà quelques jours que je fais du vélo chaque jour. Je suis soulagée de savoir que je sais maintenant à quoi m’attendre. En arrivant au Kyrgyzstan, je n’avais aucune idée de la condition des routes, de l’accueil de la population location, de la température ou encore de l’accès à la nourriture ou à l’eau entre différentes villes. Voici donc une routine vélo au Kyrgyzstan.

Les magnifiques montagnes du Kyrgyzstan!

Les premiers temps, j’ai constamment ressentie dans un immense sentiment d’adaptation. En fait, l’adaptation à un nouvel environnement ou à une nouvelle culture est vraiment acquis pour moi, mais c’est vraiment sur la partie vélo que j’avais un grand travail d’apprentissage à faire : gérer mon énergie, gérer mes provisions d’eau et de nourriture et les endroits ou camper, tout cela était complètement nouveau pour moi.

Vue panoramique sur la rivière ou j’ai pu prendre une bonne douche fraîche!

Bref, les premiers jours, j’ai eu un peu de broue dans le toupet : j’avais souvent l’impression que je n’étais pas organisée à mon maximum pour profiter de mon voyage. Heureusement, après quelques jours, j’ai trouvé un rythme dans lequel j’étais à l’aise et j’ai pu vraiment profiter de mon voyage à vélo au Kyrgyzstan.

Toujours aussi heureuse de pédaler sur mon vélo toute la journée!

Voici mes grandes conclusions :

Campement

Le Kyrgyzstan est majoritairement rural et, en général, très sécuritaire. Il est donc possible de camper tout-à-fait gratuitement n’importe ou : le logement est vraiment un grand avantage de ce pays! Côté budget, c’est extraordinaire : pas besoin de payer pour le logement, c’est vraiment fantastique pour un voyage à petit prix.

Même s’il est possible de camper partout et en sécurité, ça ne veut pas dire qu’il y a de la place : quelques fois, les routes longent les montagnes et il n’y a donc pas de côté ou planter sa tente. Bref, il faut prévoir le coup lorsqu’on est en zone montagneuse.

Par exemple, sur la photo suivante, j’ai du dormir à l’intérieur d’une maison en construction sur le bord de la route. C’était le seul endroit plat existant sur le bord du chemin tortueux traversant les montagnes!

La maison en construction ou j’ai pu mettre ma tente pour la nuit!

Température

Il fait une chaleur atroce : rapidement, j’ai changé mon horaire pour rouler le matin et le soir, afin d’éviter les chaleurs extrêmes.

La vue de mon vélo est à couper le souffle!

Eau

L’accès à l’eau dépend vraiment des endroits. Il y a de petits dépanneurs locaux un peu partout sur le chemin, donc il est possible de se procurer de l’eau embrouillée. Toutefois, ce n’est pas mon option préférée en raison de la consommation de plastique. Je préfère utiliser les sources d’eau fraîches ou les cours d’eau que je traite avec de la Pristine. Toutefois, il y a de grands stretch ou il n’y a pas de cours d’eau, j’ai donc appris à faire des réserves. En général, j’avais 4 à 5 livres d’eau sur moi et c’était suffisant pour faire face aux chaleurs du Kyrgyzstan.

Dans cet arrêt routier, je me serai cru au Mexique!

Nourriture

Au Kyrrgyzstan, tout comme pour l’eau, il y a des petites cantines à chaque 20 ou 30 km, parfois plus. L’accès à la nourriture est donc quand même bien. S’il n’y a pas de petits restaurants, il y a des yourtes ou l’on sert des repas de base pour les voyageurs de la route. Je recommande quand même d’avoir de bonne provisions dans ses sacoches de vélo, parfois faire 30 km de vélo sur une route rocailleuse est beaucoup trop long pour attendre le prochain point de ravitaillement, donc l’idéal est d’avoir des provisions pour deux jours selon moi.

Les yourtes, ces fameux dépanneurs traditionnels et locaux! Vraiment utile!

Douche

Comme de camping aménagé au Kyrgyzstan, il n’y a pas non plus d’accès à des douches sur le chemin, à moins de s’arrêter dans un petit hôtel. Pour utiliser ma tente le plus souvent possible, j’ai opté pour la solution suivante : faire du vélo le matin, m’arrêter près d’un cours d’eau vers 12h00, y laver mes vêtements et y prendre une douche (habillée bien sûr), puis une fois mes vêtements séchés repartir à vélo vers 16h30, afin de faire le plus de distance possible avant la tombée de la nuit.